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Le mantra qui a changé ma vie…

Le mantra qui a changé ma vie…

Je te fais le cadeau d’un mantra qui a changé ma vie :

« Ce n’est pas parce que je peux que je dois. » 

Cette phrase m’accompagne en permanence dans mon quotidien afin de contrer mes tendances à faire plaisir et à vouloir être parfaite. Elle me rappelle qu’il est absolument nécessaire de fixer des limites, sous peine de m’oublier et de me sacrifier, et aujourd’hui je sais que c’est une très mauvaise stratégie.

Les personnes que j’accompagne, qui m’évoquent leurs difficultés à dire non, ont surtout à apprendre à bien se connaitre afin d’être en mesure de se fixer des limites. Si je ne les connais pas, comme me disait une cliente ce matin : “c’est open bar”. 😬

Au travail, lorsque votre boss ou collègue vous demande de gérer un dossier en plus alors que vous avez déjà du mal à boucler votre quotidien, comment réagissez vous ?

J’observe que certains vont baragouiner une opposition feinte, d’autres ne vont rien dire du tout et courber le dos, et quelques exceptions vont s’opposer plus fermement.

Mais très souvent, vous connaissez la fin de l’histoire : le dossier finira par être traité.

Oui, mais dans quelles conditions ?

  • En travaillant tard le soir.
  • En reprenant l’ordinateur le week-end.
  • En sautant le déjeuner.
  • En arrivant à six heures du matin.
  • En renonçant à votre séance de sport.

 

En synthèse : en vous oubliant complètement. 

C’est dans ma vie personnelle que cette phrase me sert le plus. Je sais qu’il est important pour moi de faire du sport pour me sentir équilibrée. Or, avec quatre enfants, j’ai de multiples sollicitations et je pourrais renoncer à au moins la moitié de mes séances de sport sans ce mantra.

« Maman, peux-tu me conduire au bus ? », « Maman, on peut faire un gâteau ensemble ? », « Chéri, peux-tu aller chercher la commande au drive ? »

Et si à ce moment-là j’ai prévu de faire ma séance de sport, vous imaginez l’émotion qui pointe son nez ?

Et oui, c’est elle : la culpabilité.

La deuxième étape, est alors cruciale : accepter l’inconfort de l’autre. Oui, quand je réponds non, l’autre peut être déçu. Mais aujourd’hui, je sais que c’est essentiel pour moi de m’accorder ces trois séances de sport par semaine.

En plus, j’ai observé que je ne suis pas moins aimée et appréciée lorsque je dis non. J’ai même l’impression d’être plus respectée car je me respecte davantage. Cela ne crée pas plus de conflits car en réalité, avant, je pouvais ressentir de l’amertume vis-à-vis de mon mari qui “abusait”. Et lui, n’avait pas trop de mal à dire non.

Ce mantra, je vous le confie, vivez-le, ressentez-le, appliquez-le, il changera votre vie.

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